dimanche 30 janvier 2011
On était deux tout en étant un mais pourtant aujourd'hui on joue solo
Si je ne pouvais plus voir ton visage je ne voudrais en voir aucun autre.
Si je ne pouvais plus goûter à ta vertu à quoi me servirait le goût ?
Si je venais à ne plus pouvoir te toucher, je ne voudrais plus rien toucher d'autre.
Si je ne pouvais plus sentir ton odeur, à quoi bon sentir ?
Si je ne pouvais plus entendre le son de ta voix, je perdrais toute notion d'harmonie.
Pour moi, le monde s'éveille lorsque le jour vient chatouiller ton visage
Le monde s'éveille lorsque ton visage s'éclaire à peine
Le monde semble encore timide quand je vois que tu es encore endormi
Le sommeil te détient encore prisonnier, d'une douceur infinie
Tu t'éveilles doucement et ouvre les yeux, c'est ainsi que tu m'entraînes
Dans ce doux abandon, de notre histoire vivre entre les lignes et parcourir chaque page
Un soupçon de toi, un soupçon de nous.
Tout s'écroule, même mes plus minces espoirs, quand tout n'est plus que cendres. Quand se dessine sur vos lèvres un sourire masqué de mélancolie, que la seule personne qui pourrait arrêter votre chute vous manque, quand tout n'est plus que cendres, quand le fracas résonne, quand le manque vous recouvre de ses bras, quand tout n'est que débris, que tout semble perdu c'est alors que vous chutez encore. Une chute sans fin, un vide incontournable, des blessures qui s'agrandissent, des remords qui vous assaillent, de regrets qui jaillissent, un cœur à l'abandon..
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